Loi LORAX-ARBRE

« The Lorax » est un personnage du célèbre D. Seuss, qui « parle pour les arbres » qui ne peuvent se défendre seuls, adapté en 1972 en dessin animé puis en 2012 en long métrage.

LoraX est l’idée d’un outils mesurant la quantité de feuillage présent en ville, qui serrait utilisé pour fixer un quota (X) de préservation dans la gestion des villes, au sein des plans d’urbanisme. Cette quantité de feuillage traduit la valeur sociale et écologique des arbres urbains en chiffre intelligible et utilisable par tous.


Lors de la sauvegarde d’un platane bicentenaire au pied de la Tour Eiffel, l’écologue Ledantec calcula à l’aide d’abaques professionnelles d’arboriculteurs qu’il fallait 700 jeunes arbres pour remplacer son feuillage actuel, et qu’il n’y avait pas la place disponible au sol dans Paris pour une telle plantation. Cet exemple extrême illustre le sort de nos villes.


Il est très compliqué d’expliquer aux non spécialistes l’intérêt des arbres, leurs besoins, nos besoins
et surtout l’intérêt de conserver les vieux arbres. Les compétences grandissent moins vite que
l’efficacité des moyens d’abattre et trop tailler
. J’ai donc imaginé le LoraX pour agir le plus vite
possible, car dans ce domaine, l’attente augmente de façon exponentielle les pertes, irréversibles,
alors que la température annoncée ne fait qu’augmenter et se rapprocher.


Il serrait plus juste de planifier les plantations et destructions en fonction de la surface foliaire active
(mesure la plus exacte du pouvoir des arbres) et non du nombre d’arbre. Ainsi il deviendrait
apparent que de remplacer les vieux arbres encore sains par de jeunes plantations sur de moins
en moins de terre disponible est impossible. Une loi obligeant les décisionnaires à préserver un
quota de feuilles serrait nécessaire, et aujourd’hui les outils de mesure existent donc tout cela
devient possible. La loi Labbé sur le zéro phyto et la façon dont elle s’est mise en place montre un
exemple de méthode dont s’inspirer. Il a organisé des rencontres et des formations des sénateurs et
députés très régulièrement.


Dans ma ville on peut abattre un arbre et le remplacer par un gland planté en terre pour avoir le
nombre d’arbre de grande taille réglementaire. Les élus et promoteurs ne comprennent pas en quoi
c’est un problème. Les scions ne seront pas nombreux à atteindre l’âge adulte. Le LoraX permet de
parler en temps réel, de comparer d’une année sur l’autre et de voir quelle est la tendance. En
plantant de jeunes arbres, on perd de l’arbre en croyant sincèrement en gagner : augmenter le
nombre d’arbre en abattant les vieux est une perte de feuillage pour toujours, laissant de plus en plus
de place au sol pour le bâti et moins pour le feuillage et les racines.

LOI LORAX-ARBRES

pour permettre leur destruction (abattage, élagage, récolte) sans compromettre notre survie.

Le LORAX : outils de mesure de la surface foliaire en activité et quotas de destruction


I – GÉNÉRALITÉS


1 – les arbres sont des êtres vivants,
1bis – en tant qu’êtres vivants, ils sont fortement liés à leur écosystème. Leur cadre de
développement doit être propice aux échanges bénéfiques, même en ville, dans les cycles minéraux,
chimiques, hydriques, caloriques, biologiques. Favoriser ce qui est bénéfiques pour eux, est
bénéfique pour notre bien-être et notre écosystème commun, dont dépendent notre survie et notre
économie. Les connaissances actuelles à ce sujet montrent qu’il n’est pas besoin de s’attarder sur
une recherche d’absolu inatteignable comme le croient ceux qui ne sont pas encore formés, mais de
lignes directrices compréhensibles aujourd’hui par les différents corps de métier. C’est d’autant plus
atteignable que ces lignes directrices sont vertueuses, rassemblant tous les bienfaits sauf un
(l’étalement minéral). Et les connaissances continuant à s’étendre, les mesures futures seront encore
mieux ajustées aux réels besoins.

2 – notre survie dépend de leur nombre suffisant, leur état suffisamment intègre pour
photosynthétiser, évapo-transpirer, générer des sols vivants, donc leur état est l’affaire de tous
3 – l’ensemble des lois les concernant doivent intégrer ces deux premiers points, et c’est le travail
que proposent les associations A.R.B.R.E.S. et le CAUE77

4 – ajout de lois et de quotas pour permettre leur destruction sans compromettre notre survie
5 – les arbres en nombre et dimension suffisante étant une priorité vitale absolue, il est important de
l’accompagner à toutes les strates :


II – EN VILLE


4 – les « Chartes de l’arbre » en ville, à défaut de lois aussi larges, doivent être généralisées,
améliorées, pour conserver mieux et plus d’arbres, actualisées et légalisées.
5 – La priorité étant de conserver les arbres anciens, il faut un outil permettant de le faire
progressivement tout en tenant compte de l’urgence que représente le vide juridique de
protection des arbres face à l’explosion des projets urbains.
Donner du temps ne doit pas inciter
à accélérer leur destruction à court terme.
a- cet outil doit être un frein à leur destruction dès aujourd’hui, permettant la révision des
permis de construire déjà lancés ou en instance, afin d’ouvrir un temps de réflexion et de révision
pour (re)construire le projet autour des arbres existants. Il faut immédiatement permettre d’utiliserles finances publiques dédiées à la végétalisation des villes dans ces révisions.
b- cet outils donne un quota de surface foliaire à ne pas détruire, à atteindre, à la fois
progressif mais aussi rétrograde, obligeant à responsabiliser les décideurs et promoteurs, dès
aujourd’hui, et avec un laps de temps futur pour améliorer ce moyen de freiner. Il nécessite de
préserver les vieux arbres immédiatement
b1- création de cet outil de comptage de surface foliaire, actuel, mais aussi sur les dernières
années (archives, photo satellites, etc) et permettre des projections futures (tenant compte de
l’emprise au sol et en 3D avec réelle capacité des arbres à vivre en ville ou foret ou seul (quantité de
lumière, de nutriments, sol)
b2- définir le quota absolu de surface foliaire destructible à ne pas dépasser dès maintenant
pour une durée totale sur 30 ans
– définir le quota absolu à ne pas dépasser les prochaines années (laisser un maximum de
capacité à détruire les premières années, mais qui engagerait à ne plus détruire les années suivantes
si on respecte le quota sur 30 ans)
b2bis-assortir le quota de destruction possible sur l’ensemble de l’existant, mais aussi sur la
surface du territoire et de la densité urbaine (plus de densité c’est plus de besoin en qualité de vie
écologique)
b3- pas de compensation possible pour ces arbres anciens (c’est techniquement impossible,
absolument impossible car elle serrait immédiate et traduite en surface de pleine terre à planter dans
l’année que les villes ne possèdent pas) utilisation du temps réel pour la surface foliaire, non pas
conversion de surface verte en surface verte, mais surface artificielle en surface verte, réelle
mesurée et suivie. Anticiper que ces surfaces disponibles au présent ou au futur devront permettre
une augmentation de la charge positive des villes dans la balance écologique durant les prochaines
années et décennies. Il ne faut donc pas les condamner à rester au même niveau à l’avenir. Nous
devrons encore progresser.
b4- créer outils de compensation en surface foliaire pour ce qui a déjà été détruit et le
brandir comme incitation à conserver l’existant : surface à dédier, soins et surveillance à apporter,
obligation de résultat à 10 ans ou plus. La surface immense que cela représente incite
automatiquement à garder les vieux arbres.
c- créer une instance capable de créer outils de mesure, de suivi et surveillance avec des
moyens répressifs, incitatifs et pédagogiques, avec un référent dans chaque commune
d-PLU et PLUi doivent pouvoir intégrer immédiatement tout changement tendant à
préserver les arbres existant, en plus de favoriser les autres végétaux existant et les nouvelles
plantations. Comment inciter à réviser au plus tôt ces PLU ? Rédiger une aide pour traiter les points
favorisant la nature en ville et la préservation des arbres existants, les plus vieux en priorité.
6 – Intégrer le sol dans la gestion des arbres, actuels et futur
– promouvoir les larges espaces au sol
– ne pas les cloisonner dans les espaces racinaires normaux d’étalement des arbres matures(sur des
dizaines de mètres) sauf bâtiments existants, définir quota de coupe de ce système racinaire pour
nouvelles constructions. ex : pas de bordures infranchissables autour des fosses de plantations,
fosses, trottoirs et autres aménagements, un % d’arc racinaire pondéré par la proximité du tronc
(ou l’inverse) pouvant être détruit sur un ensemble d’arbre.

– rassembler les réseaux à chaque fois que c’est possible : l’inciter puis l’obliger lors de tout nouveau
projet, l’inciter puis l’obliger lors de toute réfection, etc et le faire en lien avec les arbres et autres
contraintes urbaines.
– intégrer la gestion de l’eau de pluie et l’arrosage des arbres, ou proposer un écoulement permettant
aux arbres de se servir, en surface, en profondeur.
– utiliser pour les autres infrastructures des matériaux et substrats ami des arbres (favorisant gestiondes matières organiques, eaux, pas de pollutions, poreux en surface et en travers)
7 – valoriser, utiliser les arboristes en incitant les propriétaires à écouter leurs conseils quand ils
demandent de ne pas couper ou moins. Réfléchir à comment en faire des acteurs de préservation et
non des outils de destruction irréfléchie alors que eux, savent souvent bien mieux ce qui doit être
fait. Prendre aussi en compte leur habitude et ou leur propension pour certain à rafler les chantiers
les plus destructeurs donc plus rentable à l’heure actuelle. Mais aussi prendre en compte l’absurdité
qui les incite à accepter ces chantiers destructeurs, sachant que s’ils les refusent, un autre le
prendra après eux. Corréler augmentation de revenu et préservation des arbres existants.


III – LES HAIES et BOSQUETS


préserver haies existantes, replanter, mutualiser leur coût de plantation et d’entretien, mais aussi
laisser ou créer un bénéfice pour les agriculteur à les conserver

IV – FORET


-s’approcher de la sylviculture mélangée à couvert continu par des obligations et quotas progressifs,
-forêts les plus résilientes, avec en prime les travaux forestiers plus valorisants et moins coûteux les
35 premières années, ce qui laisse le temps de se préparer à cette méthode.
-la moins d’impact au sol (ce qui est indispensable) : méthode couvert continu avec filets sylvicoles,
machines plus petites et moins lourdes
-la moins d’ouvertures de la forêt au soleil, préservation du microclimat forestier


V – ASSURANCES


les arbres étant un bienfait commun, les dégâts doivent être mutualisés. Les préserver diminue les
dégâts. Il faut encourager et rassurer les propriétaire à les conserver. Travailler avec les assurances.
-mesurer ce risque sur les biens et les personnes, il semble qu’il soit très faible, 1 par an en dehors des
bucherons et élagueurs qui sont 20 à donner leur vie chaque année)

-mesurer leurs bienfaits sur les biens et les personnes (absorption du vent, rafraichissement,
ralentissement des inondations et crues, diminution des incendies de brousses, sécheresses
diminuées donc moins d’effets de rétractation des argiles, etc) voir Bastia : 3000 euros de bénéfice
par an et par arbre.

-informer les assurés de ces mesures rassurantes et incitatives, et freiner la destructions des
végétaux pour se prémunir du feu en expliquant où et comment c’est inutile. Informer sur les risques
de tout détruire et les répercussions sur les montants des cotisations.


VI – JUSTICE


-information des juges sur les utilités de ces lois et l’existence d’experts arboristes
-information des experts arboristes
-information sur les outils comme le Barème de l’Arbre

VII – POPULATION


Les améliorations de la prise de conscience des bienfaits des arbres vient des connaissances de la
population à leur sujet qui s’accroit. Mais accompagner ces mesures par une divulgation des
informations clés est importante. Cette communication peut se faire via assurance, communes et
communications des chantiers.